Le Doubs est un département français où chaque ville essaie tant bien que mal de faire face à la crise immobilière que le pays connaît de nos jours. Il y a celles qui voient le prix de ses biens immobiliers chuter, d'autres où il stagne, et enfin celles qui semblent ne pas connaître aucun problème. Dans tous les cas, des projets de constructions sont nécessaires pour contrebalancer la crise.

Le Doubs est l'un des départements de la région Franche-Comté, se situant dans la partie Est de la France et avoisinant le Jura, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort et une partie de la Suisse. Placé en altitude, Doubs dispose d'un climat hivernal rude et d'une période estivale chaude, avec une forte pluviométrie annuelle. Il abrite environ 512 900 habitants répartis sur ses 5 234 km² de superficie.

Doubs : contexte immobilier difficile

Depuis 2007, les hausses régulières des prix de l'immobilier dans le département du Doubs semblent avoir engagé leur point mort. Effectivement, le nombre de logements vendus connaît une légère baisse et les acquéreurs ne se bousculent plus pour faire un achat. Au contraire, ils semblent adopter une attitude d'attentisme vis-à-vis de la situation actuelle. En effet, si le prix continue de baisser, pourquoi se précipiter ? Les notaires vont même plus loin en conseillant ceux qui veulent céder leurs biens immobiliers de se lancer maintenant, arguant que le prix ne cesserait de baisser et arrivé à un certain seuil, les propriétaires perdraient de l'argent par rapport à leurs investissements. Bien sûr, la situation se différencie d'une ville à une autre. Tandis que Besançon subit une baisse au niveau du prix, Montbéliard ne voit qu'une certaine stagnation sans enregistrer de baisse notable. La situation semble totalement différente pour Pontarlier, car ce chef-lieu d'arrondissement continue encore d'enregistrer une hausse au niveau du prix de ses immobiliers. Cela s'explique sûrement par la forte présence des Suisses qui viennent s'installer dans cette région.

Situations dans les grandes villes

Chaque ville vit différemment la crise vu que tandis que certaines en souffrent, d'autres semblent l'ignorer complètement, ou presque. Prenons le cas de Besançon où on constate que les seules catégories qui ne sont pas encore en difficulté sont les logements luxueux et haut de gamme. A part celles-là, les autres sont pénalisées si bien que des pavillons qui se vendaient encore à 250 000 ? il y a quelques temps ne se négocient plus qu'à 225 000 ?. Cependant, plutôt que de crier aux désastres, les experts de la région relativisent et parlent de régulation ou de stabilisation du marché. Pour d'autres villes comme Montbéliard, les prix se stabilisent sans pour autant accuser de baisse notable. Ainsi, les appartements neufs se négocient en moyenne à 2 040 ? le mètre carré tandis que les anciens sont à 1 301 ? le mètre carré, des prix qui sont un peu plus chers comparés aux villes environnantes comme Audincourt et Valentigney qui affichent respectivement 968 ? et 849 ? en moyenne. D'autres villes avantagées, comme Pontarlier, semblent ne pas trop souffrir de la situation. En effet, si on prend le cas de Pontarlier, par exemple, cette ville très prisée par les Suisses ne cesse d'enregistrer une hausse dans les prix de son parc immobilier. Le seul souci que la ville semble connaître concerne les exigences des acquéreurs quant à la qualité des bâtis et aux options proposées. Pour finir, il faux savoir que la commune de Metabief est l'une des communes où le prix de l'immobilier est le plus cher de la région.

Les projets en cours

Les soucis que la vente immobilière connaît en ce moment amènent la plupart des ménages à se cantonner dans les logements locatifs au lieu de se lancer dans une quelconque aventure d'achat, ce qui a poussé beaucoup d'investisseurs à se ruer vers ce placement. Du côté de Pontarlier, par exemple, Habitat 25 a déjà lancé son projet de construction d'immeubles de 30 logements locatifs, tandis que la mairie de la commune a déjà ratifié un projet de rénovation de logements qui concerne trois immeubles de 11 logements chacun. De son côté, Montbéliard dispose de son projet nommé Les Blancheries destiné à la construction de 160 logements en zone inondable sur une superficie de 31 756 mètres carrés. Ajoutons à cela d'autres projets comme le réaménagement de l'Ilot Pasteur du côté de Besançon, un projet qui a pour finalité la construction de surfaces commerciales sur 15 000 mètres carrés, ainsi que de logements sur 8 400 mètres carrés. C'est ainsi que de nombreux projets sont lancés dans le département étant donné qu'ils constituent, avec les logements sociaux, des alternatives nécessaires face une situation immobilière pleine d'ambiguïté.